Ouvrages à lire
Nous vous présentons sur cette page des ouvrages que nous avons lus et que nous avons appréciés car ils présentent une ou plusieurs facettes du fléau de la pédocriminalité et permettent, de proche en proche, de mieux cerner ce fléau sociétal.
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Joanna Smith nous fait profiter de son expérience en termes de pédocriminels et ses observations sont précieuses. En s’appuyant régulièrement sur des éléments chiffrés statistiques et sur ce qu’elle a compris, elle donne beaucoup d’informations sur les comportements et les stratégies des prédateurs. « En fait », dit-elle, « vous les connaissez, ils sont dans votre entourage proche et ont la confiance de tous ».
Chantal Frei (pseudonyme) a grandi en Suisse romande dans une famille et un contexte très imprégnés de satanisme, ce phénomène sectaire, très ancien et très caché, qui voue un culte à Satan en singeant les rituels et les fêtes liturgiques chrétiennes. Ses plus anciens souvenirs remontent à la petite enfance où elle se voit participer à ces rituels. Avec le temps, elle va devenir une « Mother of Darkness », un rang hiérarchique important dans cette secte inspirée des Illuminati. Chantal Frei se présente aujourd’hui comme une survivante de cette violence satanique ritualisée où se côtoient une spiritualité radicalisée contre le Christ et un système de contrôle des esprits.
la frayeur sourd et permanente.
« J’étais un enfant » est un livre que l’on dévore comme tous les témoignages de vie livré sans fard, sans
complaisance et sans oublier de nommer les bourreaux à l’œuvre. Ainsi c’est d’abord son père qui est dénoncé
dans ses excès de violence soi-disant éducative.
Dans «Ou peut-être une nuit», Charlotte Pudlowski décortique la fabrique du silence, de l’omerta, autour de
l’inceste. Profitant de la révélation de sa mère lui confiant d’avoir été agressée sexuellement, elle s’interroge
sur le silence qui a tenu des décennies dans sa famille, autour de violences incestueuses.
Une fois lu, on garde cet ouvrage à portée de main pour des situations qui se présentent pour soi ou pour d’autres. Merci Hélène Romano.
Grâce à des œuvres fines et délicates comme cette bande dessinée très réussie, on comprend pourquoi certaines familles ont en leur sein un climat incestueux car, en effet, il suffit de ne rien dire et de museler la victime pour que tout continue comme avant.
A l’heure de la sexualisation de nos enfants, ce livre apporte le bon sens et le réalisme de quelqu’un qui s’est frotté aux jeunes et à leurs questions quelquefois obscènes et déroutantes.
Un travail de témoignage fidèle et précis. Rien n’est épargné au lecteur qui, sans découvrir que l’homme est violent, touche du doigt la banalisation de ces violences, l’extrême difficulté pour les femmes de se sortir de ces situations souvent très dangereuses pour elles. Sans parler des enfants hyper-traumatisés.
Un ouvrage plein d’intelligence et qui parle à tous ceux qui s’intéressent à ces question. Bruno Clavier donne envie de chercher et d’apprendre. C’est la marque de fabrique d’un passionné courageux !
Un livre que l’on lit d’une traite. Soutien et remerciements à Latifa Bennari pour son combat et sa volonté de sortir des rails et des sentiers battus pour éviter les récidives et les passages à l’acte
Ceux qui recherchent un territoire sans règle ni loi aiment le Darknet pour cette raison et c’est bien tout le problème. Comment expliquer, sinon pour de mauvaises raisons, que l’on tolère un espace, une jungle où se côtoient escroqueries et hacking, pédocriminalité, propagande terroriste, vente d’armes, trafics en tous genres ?
On ne peut sortir indemne de cette lecture et l’humanité de Claude Ardid ne parvient pas à atténuer la brutalité et la violence dans lesquelles vivent certains enfants. Ce livre est un choc pour qui s’intéresse à la pédocriminalité.
Dans un style clair et sans concession, ce livre est prophétique et prévient que si rien n’est fait, la culture porno prendra peu à peu une place centrale dans l’imaginaire collectif qui sous-tend les relations humaines et notamment sexuelles.
Ce livre-témoignage nous appelle à prendre conscience de cette réalité alarmante et à agir collectivement pour mettre fin à ces violences inacceptables.
Ce livre est une enquête inédite et bien informée qui révèle les liens entre la prédation des réseaux pédocriminels et certaines élites dévoyées.
C’est un livre-témoignage que l’on parcourt en courant pour savoir comment tout cela va finir. Comment se remettre un jour d’un tel parcours déshumanisant ?
Ce récit, nécessaire et indispensable, nous permet d’enfin comprendre cet homme qui voulait nous divertir pour mieux oublier ce qui faisait saigner son cœur.
Neige Sinno a été sélectionnée pour le prix Goncourt, le prix Médicis, le prix Décembre et a remporté le prix littéraire du Monde, le prix Les Inrockuptibles, le prix Femina, ainsi que le Prix Blù Jean-Marc Roberts 2023 pour Triste Tigre.
Ce petit ouvrage (102 pages) se lit assez rapidement et donne l’essentiel de ce qui est à connaître pour comprendre comment une victime se fait abuser spirituellement
Pour qui souhaite comprendre le comportement des personnes traumatisées, ce livre est à lire voire à étudier tellement il est riche.
Sabine a reconstruit sa vie, « a une maison, un compagnon et voyage dès qu’elle peut » selon son avocat et est aujourd’hui greffière au Conseil d’Etat à Bruxelles.
Un travail impressionnant par sa qualité, son caractère pluridisciplinaire, la somme de données et de réflexions mises au service de la compréhension du lecteur quant à ce fléau sociétal redoutable. Merci beaucoup à Marie-Jo Thiel et à tous les contributeurs
Le livre, « Alerte, disparition », raconte d’abord en détail cette histoire extraordinaire qui survient sans crier « gare » dans la vie de Béor et de sa fille. Le style est dépouillé et va « aux faits ». Le suspense est total pendant la période entre la disparition d’Assia et la neutralisation de son kidnappeur. Béor ne dort plus, ne mange plus, entièrement concentré sur ce qui peut être fait pour retrouver sa fille bien-aimée
L’auteure nous invite à la mobilisation mondiale contre ces « droits sexuels » par des initiatives individuelles et collectives pour sauver les enfants de cet attentat à l’humanité.
Un ouvrage qu’on dévore comme tous ces témoignages courageux et poignants qui nous font comprendre les ressorts de ce fléau sournois et destructeurs. Patrick C Goujon observait la nature humaine sans regarder sa propre condition de victime blessée et touchée au fond d’elle-même. Ce livre témoigne deson éveil à la conscience et de son chemin d’aujourd’hui.
Un ouvrage nécessaire qui participe à la mise en lumière de ce fléau de société qui n’aime pas la lumière.
Faire justice autrement en laissant les tribunaux condamner et punir et en visant la réparation des âmes des coupables et des victimes, voilà une utopie qui prend chair devant nos yeux et qui, visiblement, a une efficacité redoutable.
Usant de pragmatisme, ce livre nous met devant une alternative claire : soigner ou laisser les coupables continuer leur œuvre de mort.
Un ouvrage courageux, engagé. Une dénonciation méthodique et convaincante des grandes maladies de l’Église catholique qui ont permis que ces crimes soient niés ou couverts en sacrifiant les victimes. Les femmes manquent cruellement dans l’Église, cet ouvrage le prouve avec force
Le juge cite Charles Péguy : « Le plus difficile est de voir ce que l’on voit ». Ce qui ressort de la lecture de ce livre c’est effectivement le courage du juge Durand pour voir ce qui lui est présenté, sans détourner le regard et en s’interrogeant sur ce que la Loi va permettre pour protéger, apaiser et redonner un présent vivable à l’enfant. Les conclusions de la Ciivise seront sans doute un appui et un ressort pour avancer collectivement dans ce sens.
Un ouvrage qui force à la réflexion, un ouvrage qui a visiblement beaucoup coûté à ses auteurs, une porte qui s’ouvre sur un débat courageux et salutaire, une approche qui veut relier le registre des dominations et celui de la pédocriminalité, ce livre manquait et il nous fait avancer d’un pas décisif.
Un livre décapant qui se lit d’une traite. C’est le résumé de ce qui anime le Père Vignon, ses certitudes, ses combats, son discernement, sa vie avec le Christ. Merci Père Pierre Vignon !
Un livre très précis et enrichissant. Abordable pour tous car l’auteur explique chaque notion en détails, chacun peut ainsi comprendre les enjeux. Bien sûr, c’est un sujet très impactant, impossible à lire comme un roman. Cet ouvrage fait date car il est nécessaire pour toute compréhension des enjeux des violences sexuelles faites aux enfants.
Cet ouvrage est très intéressant pour comprendre les nouvelles habitudes, les nouveaux comportements et l’évolution de la mentalité des jeunes avec la sexualité. Ce qu’on ne peut pas enlever aux auteurs est leur volonté d’être précis dans leurs propos et dans les chiffres donnés.
Menant une vie apparemment normale, Laurent Martinez décide, vers la cinquantaine, d’abandonner son métier pour devenir acteur. Des « fantômes » le hantent littéralement, des traces invisibles mais actives du viol par un prêtre, vécu à l’âge de 8 ans et qui l’ont marqué durablement au point qu’il sent qu’il lui faut prendre des décisions fortes et lourdes. Ce sera le cours Florent pour devenir acteur et, en 2017, l’écriture d’une pièce de théâtre intitulée : « Pardon ? ».
Ce livre est écrit par une conscience qui s’éveille à la vie et à la liberté après un long épisode d’oppression et d’emprise. On sent à travers les lignes le courage et la détermination de celle à qui l’on a fait croire que le dévouement total à Chiara Lubich était le chemin chrétien de sainteté alors qu’il n’est rien de plusqu’une forme d’esclavage de la conscience, un système soumettant les membres au nom de Dieu ce qui est aggravant. Lire ce livre est un enseignement nécessaire.
Comment un être humain ayant subi un traumatisme peut-il ensuite retrouver un équilibre lui permettant d’assurer son développement ? Y répondent un certain nombre de personnalités sous la direction de Boris Cyrulnik et Claude Seron. Ce livre propose un regard porteur de vie même si, la gamme de choix qui s’offre aux personnes fragilisées s’avère très sombre.Dans cet ouvrage, des praticiens de l’art de la parole témoignent de leur travail clinique avec des personnes fracassées qui, après avoir côtoyé la mort, se sont battues…
Karine a été aspirée par l’enfer dès la première minute de son existence. Fille d’une mère condamnée pour infanticide, le Diable s’est penché sur son berceau : servitude, grêles de coups, insultes, privations, menaces de mort répétées et pédophilie massive.
Ce témoignage unique, aussi authentique qu’effroyable, est le récit déchirant d’une femme au courage hors du commun, qui sacrifia tout pour arracher sa nièce des griffes du Mal.
En écrivant ce livre, Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut ont voulu réagir face à de nouvelles conceptions de la sexualité humaine véhiculées par des courants issus de la « révolution sexuelle » de Mai 68. Leur approche est un démontage en règle de tout ce qui s’installe dans les esprits en cette période troublée des années 70 et qui a trait au sujet si délicat de la sexualité humaine.
Cet opuscule est un très bon concentré de ce qu’il faut savoir sur la pédophilie et la pédocriminalité. Il permet de tester ses propres connaissances et de se construire très rapidement une axiomatique juste et opérationnelle.
Kinsey est mort ruiné et seul. Mais ses théories ont la vie dure parce qu’elles flattent la testostérone et libère la sexualité masculine. Dès lors, malheur à ceux qui veulent s’opposer à ces nouveaux comportements, ils seront traités de ringards et d’empêcheur de jouir! Or, en guise de nouveauté, Kinsey a simplement redécouvert la sexualité des cavernes que des millénaires de civilisation ont rendu plus humaine, plus respectueuse, plus civilisée. Et son crime ultime est d’avoir voulu banaliser la pédocriminalité.
Dans un langage très accessible, à l’aide de nombreux cas exposés et commentés, l’auteur nous enlève les écailles que nous avons devant les yeux sur ce sujet et, plein de bon sens et de bienveillance pour tous, il nous fait prendre conscience de l’importance primordiale de l’intimité qui permet nos équilibres individuels, en couple et en famille.
En 2020, Vanessa Springora publie le « Consentement » et c’est l’hallali ! Matzneff contemple désormais avec
désolation le bilan très faible de son existence et de son œuvre. Les victimes sont désormais plus écoutées que
leur bourreau. Le bon sens, secoué par des affaires Dutroux ou Fourniret, a repris finalement la conduite des
discours officiels et a chassé toute apologie de la pédophilie.
Le journalisme d’investigation n’est pas l’art du commentaire mais celui de l’action qui dévoile un scandale ou des faits quel que soit le risque encouru. Dans le cas présent, il y a des vies d’enfants en jeu et on ne peut que remercier ces deux journalistes pour leur constance et leur courage.
Les violences sexuelles perpétrées sur les enfants conduisent de plus en plus d’hommes en prison et ils y restent de plus en plus longtemps. A partir d’un travail d’enquête auprès de détenus condamnés pour ces faits et d’agents de détention, l’auteur analyse comment s’organise la société contemporaine par rapport à ce type de comportement. Il s’agit d’identifier les processus qui co-construisent une pluralité des points de vue et de comprendre comment les rapports de force se dessinent autour de la question des comportements de violence sexuelle envers les enfants.
Grâce aux avancées récentes en neurosciences et aux progrès de l’imagerie médicale, on sait désormais comment notre cerveau traite les signaux du désir.
À tous ceux qui se demandent à quoi tient le coup de foudre, quel rôle joue le cerveau dans la passion amoureuse, ce qui se passe dans notre tête lorsqu’on ressent du désir pour quelqu’un, ou si nous sommes libres vis-à-vis de nos pulsions érotiques, Serge Stoléru apporte des réponses.
On continue de se cacher que tous les milieux sont touchés par l’inceste, le plus défavorisés mais aussi les plus aisés. Ce crime suscite tellement de dégoût qu’on préfère ne pas le regarder en face….
Puissent ces témoignages d’enfances cassées par la faute d’un père, d’un grand père, d’un oncle, faire avancer la lutte contre l’impensable, l’intolérable, l’insupportable inceste.
Le dessin répond, chez l’enfant, à une intention précise, celle de signifier par l’image ce qu’il ne peut encore exprimer par l’écriture. L’enfant passe ainsi du gribouillage au dessin-langage, puis au dessin réaliste. Ces dessins possèdent une valeur expressive, projective et narrative. Le présent ouvrage de synthèse traite aussi bien du style et de l’évolution des dessins — de la prime enfance au stade du réalisme visuel — que des rapports entre dessin et perception, entre dessin et écriture, entre dessin et personnalité
Maritée, qui croit avoir vécu dans une famille heureuse, voit peu à peu des souvenirs denfance remonter à la surface, des souvenirs horrifiants, qui lobligent à faire un constat stupéfiant: elle a été victime de sévices sexuels sévères dès sa tendre enfance, et ce, par le premier homme de sa vie, celui quelle aimait le plus au monde. Maritée ne pourra vraiment se souvenir et commencer à guérir que lorsquelle aura coupé tous les ponts avec sa famille dysfonctionnelle qui nie avec véhémence les faits allégués, allant même jusquau harcèlement pour tenter de faire obstacle aux souvenirs qui émergent
Depuis maintenant plusieurs années, l’Église a progressive- ment ouvert les yeux sur le drame de la pédophilie qui la ronge. Elle s’est engagée à mener contre ces crimes une lutte résolue en prônant la tolérance zéro. Ce courageux travail de vérité implique d’abord de prendre conscience de l’ampleur du problème. Pierre de Charentenay en dresse ici, dans une synthèse inédite, le panorama, pays par pays, en décryptant les causes des dysfonctionnements et en analysant les responsabilités
Le groupe lyonnais qui a dénoncé les affaires de pédophilie dans l’Église prend la parole. Mais cette fois pour demander une grande concertation nationale afin que la France en finisse avec les violences sexuelles sur mineurs. Un cri, un appel et une sommation. Crucial.Dénoncer ne suffit pas. Il faut aussi réformer. Si l’on veut que cesse enfin le massacre moderne des innocents, le saccage de l’enfance abandonnée au silence et à la dénégation.
Aujourd’hui encore, la question : « qu’est-ce que cela fait aux enfants d’être pris comme objets sexuels » n’est pas totalement prise au sérieux. Nous n’avons pas fait notre révolution à ce sujet, parce que faire reconnaître qu’unenfant a été victime est encore un parcours du combattant. 1 agression sur 10 seulement est reconnue.
Comprenant qu’elle était loin d’être la seule à avoir connu une enfance et une adolescence saccagées, Sophie Chauveau a enquêté pour dresser l’inventaire des victimes et des bourreaux de sa famille. La dynastie de pervers, qui commence avec le dépeceur du Jardin des Plantes pendant le siège de Paris, se poursuit sur trois générations. Unique par l’ampleur de ce qu’il dévoile, son témoignage sur l’inceste est d’une force inouïe. Voici le roman monstrueux d’une famille hors normes.
Avec le mouvement #metoo, la parole des femmes s’est libérée. Celle des enfants reste interdite. Ce livre, témoignages à l’appui, révèle les causes, les mécanismes et les conséquences dramatiques de ce silence. Un à deux enfants sur trente sont victimes d’agressions sexuelles et de viols, principalement dans le cadre familial, mais le sujet reste partout tabou. Ou, pire, quand les faits sont révélés, ils restent impunis. Pourquoi ?
C’est en 1960, alors agé de 11 ans, que le narrateur entre au Séminaire. Ce n’est pas par choix qu’il l’intègre, ce sont ses parents ainsi que les biens pensants de l’église qui lui imposent. Le narrateur raconte alors sa solitude et la tristesse qu’il va connaître pendant six ans. Obligé de grandir trop vite et pas comme les autres enfants de son âge, ce petit garçon nous dévoile la vie difficile avant et après cette étape de sa vie.
Tous les jours, près de chez vous, un bon père de famille couche avec sa petite fille de neuf ans. Ou parfois elle lui fait juste une petite fellation. Ou c’est une grande sœur avec sa petite sœur. Dans cette anthropologie de l’inceste, Dorothée Dussy se penche sur les mécanismes complexes par lesquels l’inceste est couramment pratiqué dans l’intimité des foyers français.
Certains des pères-fondateurs de ces communautés nouvelles ont été pris en flagrant délit d’abus spirituel, d’abus d’autorité et d’abus sexuels. Leurs communautés ont été choquées et sidérées par les révélations sur leur comportement caché
Un condensé passionnant de ce que l’on sait à ce jour sur l’amnésie traumatique, ce mécanisme d’auto-protection que le cerveau met en place lorsqu’une personne subit une grave violence
L’ouvrage, qui est à la fois un témoignage personnel et une compilation des travaux de recherche, a pour objectif de faire prendre conscience que la question des violences sexuelles
« Comment l’Eglise a-t-elle perdu la tête ?». Un proverbe chinois dit que « Le poisson pourrit toujours par la tête », une manière imagé d’expliquer qu’une organisation dysfonctionne souvent du fait de sa gouvernance. Est-ce le cas de l’Eglise catholique ?
Question redoutable : que vaut la parole d’un enfant blessé, en souffrance et qui accuse ? Peut-on mettre en prison et détruire la vie d’un adulte parce qu’un enfant l’accuse de viol sans preuve matérielle, sans témoin et dans un récit quelquefois incompréhensible ou chaotique ?
A l’âge de 5 ans, la petite Mié passe des vacances chez sa grand-tante. Un cousin éloigné l’emmène pour lui apprendre à faire du vélo sur « un petit vélo blanc ». A l’abri des regards il la viole.
S’installe alors dans le cerveau de la petite fille une amnésie traumatique qui va durer 33 ans.
Dans son ouvrage à paraître le 7 janvier, la juriste Camille Kouchner décortique les mécanismes du silence qui entoure ce crime. Elle accuse son beau-père, le politiste Olivier Duhamel, d’avoir infligé des violences sexuelles à son frère.
La terrible crise des abus sexuels qui secoue l’Église catholique a entraîné de la part des deux derniers papes une réaction qui n’est que le commencement d’un long travail de prise de conscience et de mesure de défense des plus faibles
Antoinette (diminutif : Toni) revit son enfance, et les violences sexuelles subies de la part de son père dès l’âge de 6 ans : les faits sont révélés au grand jour à l’âge de 14 ans, suite à un avortement à plus de trois mois de grossesse.
Ce livre est destiné à ceux qui veulent comprendre le concept de mémoire traumatique sans avoir à étudier les avancées scientifiques des neurosciences.
Ce livre de 1993 est le témoignage d’une femme engagée dans l’humanitaire, qui découvre la prostitution enfantine en Thaïlande : la détresse des enfants, les coups et blessures dus à des tenanciers brutaux, ajoutée à celle des pédocriminels (plus de 60% d’entre eux venant d’occident, sur des vols charters quasi exclusivement constitués d’hommes)
« Les Voleurs d’innocence » dénonce la complaisance de certains médias et de certaines institutions face à la pédophilie. En 1990, ce thème n’est abordé par personne et Patrick Meney consacrera plusieurs émissions télévisées sur la pédocriminalité en lien étroit avec des Associations de parents de victimes.
Ce livre est l’autobiographie d’Adélaïde dont l’enfance est percutée de plein fouet par un viol alors qu’elle a 9 ans. Elle rentre tout simplement de l’école lorsqu’un violeur récidiviste l’aborde et la viole.
Par cet ouvrage, Claire Chartier nous entraine courageusement dans les méandres de ce fléau destructeur qu’est le viol.
La pédophilie dans l’Eglise de la Révolution à nos jours
L’imposture des droits sexuels: Ou la loi du pédophile au service du totalitarisme mondial
Entre crise et espérance, le nouveau président des éveques
Mai 68, Eldorado ou arnaque ? – Mai 1968 a été effectivement une période de rupture pour le meilleur et pour le pire.
Comment l’humanité d’une époque perçoit les crimes sur enfant ? Pourquoi le 19ème siècle envisage les violeurs d’enfants d’une certaine manière et le 21ème d’une autre manière ? Les enfants auraient-ils changé ? Non et c’est peut- être la seule « variable invariable » de cet ouvrage.
« Disons-le sans hésiter : il est impossible de sortir indemne de la lecture de ce livre-témoignage poignant et terriblement prenant. Vanessa SPRINGORA obtient par ce livre une revanche définitive sur l’écrivain Gabriel MATZNEFF «
L’affaire d’Outreau est un séisme qui a durablement marqué l’histoire judiciaire, et qui a clivé notre société dans son ensemble. En mai 2015, l’affaire sera de nouveau sous les feux de la rampe avec le procès de l’un des acquittés. A cette occasion, Hugo & Cie présente cet ouvrage dans sa version augmentée, annotée et actualisée par les soins de son auteur.
Les familles ont changé, les enfants et leurs parents également. Par ailleurs, l’étude de la psychologie de l’enfant bénéficie de nouveaux moyens de compréhension qui ont réajusté les connaissances. Cependant, certaines approches psychologiques, en lien avec la trame existentielle de l’enfant et de l’être humain en général, demeurent universelles échappant aux aléas des événements. C’est le cas des contes merveilleux.
« L’Eglise ne peut pas continuer comme ça. Elle ne peut pas, chaque mois, avoir un nouveau scandale, devoir faire face à de nouvelles affaires. L’Eglise va mourir si elle continue comme ça… »
« Je me suis décidée à écrire non pour enfoncer le glaive plus avant dans l’Eglise, mais pour proposer des voies afin de sortir de ce désastre »
« Il faut bien comprendre que celui qui a abusé une fois n’est jamais totalement guéri. On ne peut que contenir les pulsions. Il faut commencer par éviter le contact avec les enfants et les jeunes… »
« La protection de l’enfance, en ce début de xxie siècle, est marquée par une régression majeure. L’évaluation du témoignage des enfants victimes de maltraitance conclut de plus en plus souvent au déni de la réalité de ces violences. «
« Depuis vingt ans, je suis magistrate et je suis ulcérée de voir mes contemporains utiliser des enfants comme objets sexuels dans l’indifférence générale «
Ce petit opuscule de Romain ENRIQUEZ, enseignant-chercheur en littérature, est une anthologie de textes où le Dr Freud aborde son thème favori de la perversion et des perversions, notions délicates à aborder d’une manière générale et plus encore lorsque le climat sociétal est hostile à toute étude sur ces réalités dérangeantes.